Une organisation n’est jamais sans failles. C’est ainsi que le monde fut et il le sera tant que les personnes ne trouveront pas des terrains d’entente. Diriger une nation requiert une discipline, une méthodologie, une persévérance, mais surtout, les dirigeants doivent écouter ce que la population désire. Toutefois, comme les gens viennent de milieux différents avec des idéologies qui souvent sont divergentes, diriger un pays est souvent compliqué. Ceci conduit alors à des soulèvements de masses, des grèves générales, bref, en somme, les luttes politiques.
Les défauts du système
L’administration d’une cité est un concept auquel les prétendants doivent bien se préparer. En extension, une cité devient une nation alors globalement, le sens du leadership est important pour ce faire. La plupart des pays du monde adoptent le capitalisme. Pour faire court, ce régime de direction concentre le pouvoir sur une petite catégorie de personnes. Le principe est simple, plus vous avez moins de gens dans la direction, plus il vous sera facile de discuter et de trouver des consensus. En effet, par l’expérience, on ne trouve jamais de points d’ententes si plusieurs personnes devaient être prises en compte lors d’une prise de décision. Le capitalisme trouve cependant son principal défaut dans le concept même de son système. Les gens qu’on dirige ont tendances à remettre en question la direction. De plus, écarter certaines forces politiques du pouvoir alimente le feu de la discorde. Ces parties prennent souvent la place des opposants. Le système actuel possède une institution qui est prévue pour atténuer les pouvoirs de l’exécutif. Elle est appelée parlement depuis sa création dans le 17e siècle. Toutefois, quand le parti au pouvoir compte plusieurs membres au sein de ce parlement, elle devient inutile et les dirigeants peuvent continuer leurs décisions.
Les facettes des luttes politiques
Les luttes politiques peuvent prendre diverses formes. On peut en effet voir des actions qui paraissent parfois minimes, mais qui sont au fond des luttes. Par exemple, le juste fait qu’une partie prenne place au sein des opposants est déjà une forme de lutte politique. Mais il n’est pas forcé d’appartenir à une organisation avant d’entamer la lutte. Quand une personne civile émet des appels à l’encontre des dirigeants, elle prend déjà part à l’opposition. Peu importe les moyens qu’on emploie, les luttes politiques visent à freiner les dirigeants d’un pays sur une quelconque voie. Toutefois, il arrive que les dirigeants fassent la sourde oreille face à ces différentes balises. Ceci arrive souvent dans les pays pauvres et en voie de développement. Dans ce cas, les opposants au pouvoir lancent des appels à la manifestation. C’est le point de départ des grèves au sein d’une institution. Les luttes politiques ont un principe simple. Quand les institutions de l’Etat sont en grève, la plupart des actions se retrouvent figées, ce qui contraignent les dirigeants à entamer les pour parler. Malheureusement, la force entre toujours en action pour que les manifestations cessent. Ceci est la raison pour laquelle la plupart de ces grèves finissent en bain de sang, et ce, quand celui au pouvoir applique la dictature.