Luttes sociales : pourquoi est-ce important ?

La plupart des systèmes de direction d’Etat dans le monde adoptent le capitalisme. Ce système est d’actualité surtout chez les pays occidentaux. Bien que les autres nations n’appartiennent pas à ce bloc, elles sont contraintes de suivre ce régime puisque le reste du monde se trouve lié par ces pays. Ce qu’il faut cependant remarquer, c’est qu’on recense un nombre élevé de mouvements sociaux tel qu’une grève dans ces pays. Ceci nous amène plus loin à réfléchir sur ce que sont les luttes sociales.

Plus loin dans le passé

On constate par l’histoire que les luttes sociales sont assujetties aux mouvements de certains groupes qui rejettent le fonctionnement de l’organisation de la société. En plus clair, on parle de luttes sociales quand une partie de la population cherche à modifier tout ou une partie du système de direction. Ceci arrive souvent lorsque les principes étatiques vont à l’encontre des idéaux d’une classe sociale. Selon Erik Neveu, le mouvement social est un agir intentionnel. Il se démarque par l’intention des protagonistes de se mobiliser ensemble. On voit alors une revendication ou une défense dans un certain intérêt de la partie. Les grèves sont les exemples les plus marquants de ce concept. Caractérisée par une revendication émise par un groupe de personnes, cette lutte a toujours pour effet la mise en place d’une discussion entre les antagonistes et les protagonistes. Il est par ailleurs courant de voir le fait dirigé par une certaine organisation, qu’elle soit politique ou non gouvernementale. Ceci n’exclut en aucun cas la possibilité que plusieurs organisations s’unissent pour que la lutte soit menée à bien. Ceci, notamment quand plusieurs parties trouvent un intérêt en commun dans le combat.

Ce qu’il faut savoir

On se soulève toujours quand on ressent quelque chose qu’on ne supporte pas. De la même manière, les luttes sociales naissent du sentiment profond d’oppression. L’urbanisation a certes accéléré le processus. Le capitalisme a en effet une certaine faille. Le fait de regrouper tout le centre d’intérêt en un seul endroit conduit bien tôt ou tard à une défaillance du système. Les grandes villes sont les marques de la puissance d’une nation, des dirigeants et des entrepreneurs. On y trouve également le foyer de ces soulèvements populaires. L’industrialisation a conduit à la concurrence entre les diverses entreprises. C’est l’un des facteurs clés qui nourrissent le feu de la discorde entre les classes ouvrières et la classe dirigeante. La concurrence requiert une surproductivité auprès des travailleurs. On constate alors souvent une exploitation massive de la population. Ceci se situe généralement dans les zones pauvres, là où les multinationales emploient des gens dans la difficulté de vivre. Ceci est la raison pour laquelle on compte plusieurs tas de personnes revendiquant des hausses de salaire, des diminutions de charges… C’est aussi dans ce cadre que sont nés les syndicats. Le développement de la technologie a d’ailleurs renforcé le concept. La lutte sociale ne se limite plus sur une classe ouvrière. On en voit aujourd’hui dans n’importe quelle institution, même dans les universités, les hôpitaux…