Vous est-il déjà arrivé de vous demander ce que vous faites sur Terre ? Qu’importe ce que vous ferez, qu’importe ce que vous entreprenez, ce sera uniquement pour vous assurer un avenir meilleur. Comme on le dit, tout chemin mène à Rome. Petits, vos parents ont pris toutes les mesures nécessaires pour que vous viviez correctement, et ce, à leurs moyens. Sans avoir trop compris pourquoi, vous vous êtes retrouvé sur un banc de l’école, entouré de personnes de même âge que vous qui elles aussi se demandent ce qu’elles font là. Un peu plus tard, on vous a demandé de viser plus haut, d’atteindre les premiers rangs dans la classe, et ce, toujours en ignorant pourquoi. Puis, on vous montre un peu plus avant la fin de vos études le monde qui vous attend. Ce ne sont pas vos parents qui ont voulu vous intégrer dans un établissement. C’est le système qui les a contraints à faire cela. Les dirigeants du monde recherchent l’excellence. Dans un environnement où la concurrence règne, il a fallu qu’on érige la notion de polyvalence pour ne pas s’y perdre. Toutefois, n’avez-vous pas remarqué ? On ne vous a jamais formé pour être un dirigeant, mais pour être juste un illustre employé.
La valeur de l’homme
L’homme est l’être le plus évolué qui existe sur Terre. Il arrive souvent qu’on perde de vision ce que l’on est vraiment. Sans tenir en compte les concepts religieux et mystiques, chacun se trouve sur un pied d’égalité. La réalité est souvent ambiguë puisqu’on ne sait vraiment pas trop à quoi s’attendre. Cette vie est souvent dérisoire. On résout la violence au moyen de la violence. C’est l’image contradictoire de ce qu’offre le concept d’aujourd’hui. Des gens trouvent le succès en exploitant les autres. Une personne a certes besoin d’argent, mais à quoi cela rimerait si elle restait esseulée tout au long de sa vie. Le succès attise la tension entre les dirigeants et ceux qui se sentent opprimés. Cette quête de richesse est un des facteurs qui tendent à rendre bas l’estime de l’homme. Et pour rendre ce procédé sous une forme plus acceptable, on a ainsi créé le capitalisme. L’erreur est humaine et ceci en est bien une belle. Pour pouvoir parler d’avenir meilleur, il faut que chacun puisse se sentir à sa place. Pour ce faire, il faut tout d’abord arrêter de travailler pour soi. L’esprit de partage est nécessaire puisque la beauté de l’humanité vient quand on évolue ensemble. L’idéal serait donc qu’il n’y ait plus de personnes pour diriger, car tout le monde œuvrerait pour créer chacun un même avenir. En outre, avoir quelqu’un à qui on devrait répondre constamment présent risque d’être frustrant à la longue. Le concept de leadership a alors été revu pour inciter les dirigeants à s’impliquer davantage dans ce que les employés ont comme tâches.
La jeunesse, le moment de révélation
Les jeunes sont les mieux placés pour assurer à eux et au reste du monde un avenir digne de ce nom. Ils connaissent les défauts du système actuel. Ils sont entraînés dans le rouage et toutefois, ils ravivent l’espoir en ayant l’audace de se révolter. Ils sont cultivés et connaissent le besoin du monde actuel, besoin auquel les dirigeants ont fermé les yeux il y a bien longtemps. Il faut cependant entamer ceci avec un bon état d’esprit. Comment pourrait-on espérer partager aux autres si l’on n’est même pas capable de s’aimer soi-même. Connaître ses propres faiblesses amène chacun à comprendre ce que les autres ressentent. Les adolescents et les jeunes sont les plus sensibles à ce sujet, car c’est en ce moment que nait en eux l’affection, l’analyse, la révolte… Le milieu où on vit n’est pas une excuse pour ne pas évoluer. À l’inverse, cela devrait encourager à bâtir un monde meilleur. Ceci dit, l’avenir est entre leurs mains. S’ils réussissent à avoir une bonne éducation, plus aucune once d’ombre ne se dressera sur leur chemin.
Il arrive cependant qu’on commence toujours seul dans la vie. Ce n’est pas un obstacle pour le changement. Au contraire, vous pourrez profiter de cela pour aller plus vite afin de pouvoir donner aux autres dans les plus brefs délais. L’essentiel, c’est qu’au final, tout le monde suit la même voie vers le développement et l’évolution, ensemble. Agir ne veut simplement pas dire entreprendre des actions, cela fait aussi référence à vivre, réussir, partager, s’entraider et avoir l’envie de se dépasser sans se comparer aux autres.
Une devise en commun
Ce qui rapproche les gens, même sans qu’ils se connaissent au préalable, c’est le fait d’avoir un objectif en commun. Cela permet de faire de nouvelles rencontres, de s’exprimer chacun sur ses idées… La vie est toutefois pleine de désaccords sur les idéologies de chaque personne. Néanmoins, il faut garder à l’esprit le but en tête au départ. Quand un homme tombe dans la frustration et qu’il pense arrêter l’entraide, le meilleur conseil à lui donner est de lui remémorer pourquoi il s’est porté volontaire dans l’entité. Agir pour l’avenir est analogue au fait de chuter du haut d’un immeuble. La chute en elle-même n’est pas celle qui causera la mort. C’est la manière dont on atterrit qui peut être fatale. À vous donc de choisir s’il faut vivre ou mourir. De la même façon, l’avenir est un concept qui se prépare dès le départ. Si vous n’avez rien entrepris pour gagner un monde meilleur, vous resterez toujours à l’état de bête où le capitalisme vous induit. Le parcours est le seul élément qui va vous permettre de sortir dans la vie. Peu importe qu’il soit long ou court ou plein de trébuches et d’obstacles. La fin définit toujours les moyens et ceci est la règle de base pour réussir. Pour agir alors vers un avenir meilleur, il faut avoir l’audace et le courage. Le changement vient quand la volonté est forte. L’avantage quand on est en compagne de quelqu’un, c’est qu’on peut se fier à lui dans les moments difficiles de la vie et ainsi, pouvoir de nouveau espérer.